dimanche 30 mai 2010

Texte Informatif sur Lewis Carroll et Alice au pays des merveilles


Né le 27 janvier 1832 à Daresbury, dans le Cheshire, et décédé le 14 janvier 1898 à Guildford, dans le Surrey, Charles Lutwidge Dodgson est un mathématicien, logicien, mais également un auteur et un photographe britannique. Lewis Carroll est le pseudonyme qu'il se choisit car, étant un sérieux professeur de mathématiques à l'université d'Oxford, il ne souhaite aucun lien entre lui et les écrits enfantins qu'il publiera sous son pseudonyme.
Charles Dodgson est le fils d'un prêtre de l'Église anglicane, et le troisième d'une famille de onze enfants. Ils sont tous gaucher et sept d'entre eux, dont Charles, bégayent. C'est, pendant cette vie de famille, qu'il développe sa personnalité d'enfant doué et hors normes. Son enfance se déroule à Daresbury, au début, puis, à partir de 1843, à Croft dans le Yorkshire. Pendant ses vacances familiales, il édite des revues locales et, il fait construire un théâtre de marionnettes pour lequel il écrit quelques pièces. Il est envoyé en pension à Richmond à l'âge de douze ans, puis, il entre en 1846 à Rugby, la célèbre public school, pour ensuite aller en 1851 à Oxford, au Christ Church College. Étant un mathématicien hors paire, il réussit brillamment ses études et il obtient son diplôme de mathématiques en 1854. À partir de ce moment là, il devient un «membre du collège». Là, il est mal à l'aise avec ses collèges, étant mal à l'aise avec les adultes en général, ainsi qu'avec ses élèves. Il s'isole et c'est à cette époque que naît le vrai Lewis Carroll et qu'il commença véritablement à écrire. Il découvre aussi en même temps la photographie : il aime plus plus spécifiquement les portraits, surtout ceux des enfants avec qui il entretient une relation très particulière. Il leur invente des jeux de langages, des histoires, et leur dédie ses contes. Il affectionne surtout les petites filles. Et, sa favorite reste bien sûr Alice Liddell, l'une des trois filles du doyen de son collège. Il lui écrit un conte et elle reste son modèle préférée pour la photographie. Parallèlement, Carroll devient professeur mais son enseignement ne plait pas. Il est nommé pasteur en 1861 mais refuse ce métier sous prétexte de son bégaiement. De nombreuses plaintes sur ses photos de petite filles déshabillées le feront renoncer à l'enseignement et à la photographie en 1881.
Il écrit des œuvres logiques, adressées aux profanes et aux enfants. On peut répartir ses œuvres dans deux catégories : ses œuvres scientifiques et ses œuvres littéraires. Ses récits littéraires sont le résultat de sa passion pour la logique absolue, l'imaginaire enfantin, les énigmes, les jeux de mots et les parodies. Ses récits scientifiques sont eux le résultat de sa passion pour les mathématiques, la logique, la symbolique, l'algèbre et son génie dans ces domaine. L'œuvre littéraire de Carroll dérange par sa logique absurde incontestable. Derrière celle-ci se cache souvent aussi une critique de la société victorienne. La qualité de ces œuvre littéraire est grande car les critiques et les philosophes leurs trouvent encore des clefs d'interprétations. Il les écrit sous son pseudonymes : ce sont la plupart du temps des œuvres très originales, enfantines et pétries de logique absurde et de non-sens. Ses écrits scientifiques seront eux publiés sous son véritable nom et auront beaucoup moins de succès.
Il écrit déjà à un très jeune âge, et il publie des revues locales manuscrites, réservées aux hôtes du presbytère de Croft : La Revue du presbytère, La Comète, Le Bouton de rose, L'Etoile, Le Feu follet, Le Parapluie du presbytère et Méli-Mélo. Ces œuvres montrent déjà son habilité d'écrivain, et son gout du non-sens. En tant que véritable écrivain, il publie Alice au pays des merveilles qui va devenir son œuvre majeure, et il en écrit la suite, De l'autre côté du miroir, œuvre aussi très connue de cet auteur. Ensuite, en 1876, paraît La chasse au Snark qui est également une de ses œuvres capitales. Son dernier véritable chef-d'œuvre est Sylvie et Bruno, publié en 1889. Ses écrits en tant que mathématicien et logicien n'auront que très peu de succès par rapport à ses œuvres littéraires.
Il publie en général des poèmes, des revues littéraires, des contes, des traités de mathématiques, de logique, d'algèbre, de jeux verbaux.
Les aventures d'Alice au pays des merveilles, fréquemment abrégé en Alice au pays des merveilles, est l'œuvre majeure de Charles Dodgson, écrite sous son pseudonyme, Lewis Carroll. L'élaboration de cette œuvre a débuté grâce à la promenade en barque sur l'Isis du 4 juillet 1862, durant laquelle Carroll, accompagné de son collège Duckworth, raconte une histoire fraichement inventée aux petites filles Liddell : Alice (10 ans), Lorina (13 ans) et Edith (8 ans). Alice lui demandera par la suite d'écrire ce conte. Lewis Carroll lui écrit alors une première version manuscrite, intitulée Aventures d’Alice sous terre. C'est lui qui en fait les illustrations, et il l'offre à Alice le 26 novembre 1864. Ensuite il écrit une deuxième version, celle qu'on connait aujourd'hui, qui sera publiée trois ans après la promenade, le 4 juillet 1865. Le travail d'illustrateur est cette fois là confiée par Lewis Carroll à un illustrateur britannique, John Tenniel. Cet ouvrage est d’abord tiré à 2000 exemplaires en juin 1865, puis un deuxième tirage de 5000 exemplaire est imprimé à noël, parce que Tenniel n'appréciait pas la qualité de ses images. Ce conte connait un succès presque immédiat, et, les critiques étaient presque toutes unanimes quant au génie de l'œuvre. Ce conte connait une suite, De l'autre côté du miroir.
L'intrigue de ce conte est assez simple. C'est l'histoire d'Alice qui entre dans le pays des merveilles, un monde totalement inconnu : Un beau jour d'été, étant assise à côté de sa sœur sur un talus, Alice aperçoit un lapin blanc très pressé, sortant une montre de son gilet. Lorsqu'elle se rend compte qu'elle n'a jamais vu une telle chose, elle suit le lapin et, dévorée par la curiosité, entre dans son terrier sans se demander comment elle fera pour en sortir. Après une longue chute, Alice pénètre dans le «Pays des merveilles». S'en suit pour Alice une série d'aventures plus étonnantes les unes que les autres, dans un monde irréel et cauchemardesque, aux antipodes de l'ordinaire.
Alice au pays des merveilles est un conte enfantin qui regorge d'allusions ironiques aux amis de l'écrivain, aux poèmes que les écolier de son époque devaient étudier et qui critique également l'apogée de la société victorienne. Il sera fort influencé par les préoccupations naturalistes, la folie - étant donné que la psychologie devient une science reconnue - et l'esprit excentrique de l'Angleterre. L'œuvre, née des «nursery rhymes», fait partie du registre du fantastique et est la peinture de l'époque victorienne : Carroll dénoncera mainte fois l'apogée de la société victorienne. Le récit est jalonné par les nombreux jeux de langages, chansons, poèmes et devinettes. Ce conte, très audacieux et souvent drôle par ses passages humoristiques, dégage une atmosphère de rêve grâce aux nombreuses invraisemblances, l'absurde et la logique. L'aventure suit un schéma simple, mais la structure du roman est inhabituelle : plusieurs contes dans un grand conte. La logique absurde de ce roman fera de Lewis Carroll l'un des plus grands auteurs et symboles du non-sens
Ce conte donne aux lecteurs de nombreuses clés d'interprétations. Dans la plupart des cas, les lecteurs voient dans ce conte l'expression même de l'adolescence d'Alice. L'histoire elle-même exprime la croissance psycho-physiologique de l'enfant devenant adolescent. Le fait qu'Alice change sans cesse de taille serait sans doute le symbole du changement morphologique de la puberté.
Ce roman, à l'heure actuelle, connait encore toujours un succès colossal et international : 3855 éditions furent publiées dans septante langues entre 1800 et 2009. Il reste populaire autant auprès des enfants qu'auprès des adultes. Le nombre d'interprétations de ce roman est très élevé et il a influencé de nombreux artistes du XXIe siècle. Ce roman a notamment inspiré le domaine de la musique, du cinéma, des bandes dessinées, des mangas, des séries télévisées, la philosophie, la littérature, l'art pictural et même la mode. Cette œuvre a influencé presque tous les domaines artistiques.

samedi 29 mai 2010


Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll est un roman racontant les aventures d'une petite fille : Alice. Un beau jour d'été, étant assise à côté de sa sœur sur un talus, Alice aperçoit un lapin blanc très pressé, sortant une montre de son gilet. Lorsqu'elle se rend compte qu'elle n'a jamais vu une telle chose, elle suit le lapin et, dévorée par la curiosité, entre dans son terrier sans se demander comment elle fera pour en sortir. Après une longue chute, Alice pénètre dans le «Pays des merveilles» créé par l'imagination de Lewis Carroll. S'en suit pour Alice une série d'aventures plus étonnantes les unes que les autres, dans un monde irréel et cauchemardesque, aux antipodes de l'ordinaire... Quelles nombreuses surprises lui réserveront son voyage ?
Ce livre emporte le lecteur dans un univers complètement décalé et improbable où l'impossible devient pourtant possible, et le confronte également avec la question intemporelle de l'identité à laquelle Alice est sujette du début jusqu'à la fin de ses aventures.
Né le 27 janvier 1832 à Daresbury, dans le Cheshire, et décédé le 14 janvier 1898 à Guildford, dans le Surrey, Charles Lutwidge Dodgson est mathématicien, logicien, mais également auteur et photographe. Lewis Carroll est le pseudonyme qu'il se choisit car, étant un sérieux professeur de mathématiques à l'université d'Oxford, il ne souhaite aucun lien entre lui et les écrits enfantins qu'il publiera sous son pseudonyme. Passionné de photographie, les enfants restent ses modèles favoris. Et il publiera sous son vrai nom, de nombreux traités de mathématiques et de logique symbolique. En 1881 il abandonne tout type d'enseignement ainsi que la photographie car on lui reproche ses photos de petites filles déshabillées.
Les aventures d'Alice au pays des merveilles est l'œuvre majeure de Lewis Carroll. Ce roman, à l'heure actuelle, connait encore toujours un succès colossal et international : 3855 éditions furent publiées dans septante langues entre 1800 et 2009. L'élaboration de cette œuvre a débuté grâce à la promenade en barque sur l'Isis du 4 juillet 1862, durant laquelle Carroll raconte une histoire aux petites filles Liddell : Alice (10 ans), Lorina (13 ans) et Edith (8 ans). Alice lui demandera par la suite d'écrire ce conte et ils sera publié trois ans après cette promenade. Alice au pays des merveilles est un roman qui regorge d'allusions ironiques aux amis de l'écrivain et qui critique également l'apogée de la société victorienne. Il sera fort influencé par les préoccupations naturalistes, la folie - étant donné que la psychologie devient une science reconnue - et l'esprit excentrique de l'Angleterre. Le récit est composé de nombreux jeux de langages, chansons, poèmes et devinettes. La logique absurde de ce roman fera de Lewis Carroll l'un des plus grands auteurs et symboles du non-sens. Il publia également De l'autre côté du miroir qui est la suite de ce livre et qui est tout aussi pétri d'humour et de non-sens.
Alice au pays des merveilles est un roman qui captive et marque le lecteur par son originalité et son ingéniosité. Il dégage un ton complètement déjanté et se différencie radicalement de ce que l'on aurait l'habitude de lire. Cela est tout d'abord dû au personnage principal : Alice. Cette petite fille est, en effet, un personnage légèrement dérangeant et totalement différent des héros que l'on a l'habitude de voir dans les contes : elle est l'incarnation de l'anti-héros. Effectivement, Alice est une petite fille prétentieuse et niaise ; c'est une véritable peste. Elle est têtue et pense toujours avoir raison. Elle se vexe rapidement et ne cesse de se vanter de la bonne éducation qu'elle a reçue. C'est un phénomène que l'on ne rencontre presque jamais dans les romans car les auteurs veulent que l'on s'attache à leurs personnages. Pourtant, Lewis Carroll parvient à nous captiver et à nous charmer avec le caractère d'Alice et, au bout du compte, le personnage en devient tout aussi attachant. a L'originalité de l'œuvre de Lewis Carroll est ensuite engendrée par la structure un peu confuse et le fil de l'histoire qui est tout aussi inhabituel. La structure narrative d'Alice au pays des merveilles peut se résumer à ceci : une série de petits contes dans un seul grand conte. Chaque petit conte a son propre univers, sa propre originalité. Finalement, Lewis Carroll nous fait voyager dans onze aventures et mondes différents qui n'ont comme point commun que la présence de l'héroïne. Cette structure n'est malheureusement employée que très rarement chez les écrivains, et pourtant, si elle est bien utilisée, elle peut apporter un grand «plus» aux romans qu'ils écrivent. Dans Alice au pays des merveilles c'est certainement le cas... Grâce à cette structure, on se plonge encore plus dans l'univers prodigieux, déraisonnable, extravagant et psychédélique de l'auteur. Et, à chaque chapitre, on découvre un nouveau petit conte, totalement différent du précédent : finalement, l'auteur parvient donc à satisfaire chaque type de lecteur et c'est sans doute une des raisons pour laquelle cette œuvre a eu autant de succès. Qui ne connait d'ailleurs pas l'épisode du lapin blanc? Ou celui du thé avec le Lièvre de Mars et le Chapelier Fou? Cette structure fait en sorte que l'œuvre est connue par un très large public. Enfin, l'originalité de ce roman se retrouve bien évidemment dans l'aura décalée qu'il dégage. Tout, dans ce roman, est absurde et délirant : cela commence d'abord par le fait que la plupart des personnages sont des animaux anthropomorphes. Très peu de livres contiennent autant d'anthropomorphismes. b Ensuite, l'originalité se retrouve aussi dans l'espace temporel : le roman enfreint complètement la règle de l'unité du temps car le temps est sans cesse déréglé. Pour certains personnages, comme le lapin blanc, le temps passe trop vite, pour d'autres il stagne à la même heure, comme pour le chapelier fou. C Enfin, l'originalité de ce roman se retrouve aussi dans la logique et l'absurde : ces deux termes sont les éléments clés du roman. Effectivement, Lewis Carroll, étant mathématicien, parvient à pousser à maintes reprises la logique jusqu'à l'absurde et inversement. Dans ce monde, rien n'est impossible, rien n'est surprenant, tout peut arriver mais pourtant, la logique se retrouve partout. d
Alice au pays des merveilles est également très agréable à lire. Le récit est pétri d'humour et de dérision du début jusqu'à la fin, ce qui rend la lecture très plaisante et amusante. Lewis Carroll parvient maintes fois à nous surprendre par ses jeux de mots très ingénieux. Ainsi, la lecture de ce roman devient distrayante et délassante. L'écriture et le langage utilisés rendent ce roman très agréable à lire : l'écriture est débitée avec un rythme très fluide ce qui rend la lecture assez facile, et le langage n'est pas complexe car cette œuvre est, au départ, destinée aux enfants. L'humour e parsemé dans le récit, les jeux de mots f, le langage et l'écriture fluide. rendent Alice au pays des merveilles très plaisant à lire.
Ce qui fait également la richesse de ce conte, c'est qu'il peut être lu à tous les âges. Au départ, Alice au pays des merveilles est sensée être une œuvre légère, destinée à la lecture des enfants. L'écriture est enfantine, ce qui leur convient bien et s'accorde parfaitement avec Alice et son univers. Les enfants peuvent se laisser emporter par la magie des contes et par le monde coloré et burlesque qu'est le pays des merveilles, sans pour autant devoir se casser la tête avec les significations possibles de l'œuvre. Car, effectivement, on peut trouver une signification à cette œuvre et on peut l'interpréter : et cette réflexion là est pour les adultes. On réalise également que les adultes peuvent tout autant se délecter et s'émerveiller du talent de Lewis Carroll et que, en même temps, ils ont la possibilité de découvrir les nombreuses interprétations possibles du récit, et les nombreux sous-entendus qui dictent le ton de l'œuvre. Un enfant ne comprendrait certainement pas que les diverses métamorphoses d'Alice sont en réalité l'expression de sa crise d'adolescence... C'est sans doute cette accessibilité à un large public qui a été l'une des origines du succès de l'œuvre.
Enfin, grâce à l'anti-conformisme d'Alice au pays des merveilles, l'œuvre a pu parcourir de nombreuses années sans se démoder. Le récit de Lewis Carroll est donc intemporel, et cela grâce à son génie, son talent et tous les éléments cités ci-dessus. Cette intemporalité fait en sorte que notre société actuelle et la littérature moderne est toujours influencée par ce récit merveilleux et on peut donc encore, quotidiennement, être témoin du génie de Carroll grâce aux nombreuses interprétations de l'œuvre. Ce roman a notamment inspiré le domaine de la musique, du cinéma, des bandes dessinées, des mangas, des séries télévisées, la philosophie, la littérature, l'art pictural et même la mode. Cette œuvre a influencé presque tous les domaines artistiques. g
En conclusion, Les aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll est un récit extravagant, qui sort de l'ordinaire et qui émerveille les lecteurs de génération en génération. En lisant ce conte, on réalise le talent fou de l'auteur qui arrivera à nous étonner tout au long du roman par son originalité. L'anti-héros Alice, la structure étrange de ce conte, l'ambiance étonnante qui en émane, les anthropomorphismes, le temps déréglé, l'humour, la dérision, le rythme et le langage fluide de l'œuvre ainsi que son accessibilité à tous les types d'âges n'est qu'une liste exhaustive des qualités de l'œuvre. Alice au pays des merveilles se lit à une vitesse étonnante car le lecteur se laisse emporter facilement par l'histoire incroyable dont il ne démordra pas avant la fin du récit.

Notes:

a On peut voir qu'Alice est prétentieuse, se vante de sa bonne éducation et est une vraie peste par cette extrait :
«Alice regarda tout autour de la table, mais il n’y avait que du thé. "Je ne vois pas de vin," fit-elle observer. " Il n’y en a pas," dit le Lièvre. "En ce cas il n’était pas très-poli de votre part de m’en offrir," dit Alice d’un ton fâché. " Il n’était pas non plus très-poli de votre part de vous mettre à table avant d’y être invitée," dit le Lièvre. " J’ignorais que ce fût votre table," dit Alice. "Il y a des couverts pour bien plus de trois convives." " Vos cheveux ont besoin d’être coupés," dit le Chapelier. Il avait considéré Alice pendant quelque temps avec beaucoup de curiosité, et ce fut la première parole qu’il lui adressa. " Vous devriez apprendre à ne pas faire de remarques sur les gens ; c’est très-grossier," dit Alice d’un ton sévère.»
b Cet extrait montre parfaitement que de nombreux personnages sont anthropomorphes :
«Il n’y avait rien là de bien étonnant, et Alice ne trouva même pas très-extraordinaire d’entendre parler le Lapin qui se disait: “ Ah! j’arriverai trop tard! ” (En y songeant après, il lui sembla bien qu’elle aurait dû s’en étonner, mais sur le moment cela lui avait paru tout naturel.) Cependant, quand le Lapin vint à tirer une montre de son gousset, la regarda, puis se prit à courir de plus belle, Alice sauta sur ses pieds, frappée de cette idée que jamais elle n’avait vu de lapin avec un gousset et une montre.»
c Cet extrait démontre que le temps est déréglé dans l'œuvre de Carroll :
«" Mais si seulement vous saviez le ménager, il ferait de la pendule tout ce que vous voudriez. Par exemple, supposons qu’il soit neuf heures du matin, l’heure de vos leçons, vous n’auriez qu’à dire tout bas un petit mot au Temps, et l’aiguille partirait en un clin d’œil pour marquer une heure et demie, l’heure du dîner." (...)"nous nous sommes querellés au mois de mars dernier, un peu avant qu’il devînt fou." (...)"Et, depuis lors," continua le Chapelier avec tristesse, " le Temps ne veut rien faire de ce que je lui demande. Il est toujours six heures maintenant."»
d Cet extrait affirme que la logique et l'absurde sont omniprésents dans Alice au pays des merveilles : «" Dites-moi, je vous prie, de quel côté faut-il me diriger? "" Cela dépend beaucoup de l’endroit où vous voulez aller," dit le Chat." Cela m’est assez indifférent," dit Alice." Alors peu importe de quel côté vous irez," dit le Chat. "Pourvu que j’arrive quelque part," ajouta Alice en explication. " Cela ne peut manquer, pourvu que vous marchiez assez longtemps."»
e Cet extrait montre bien l'humour de du récit :
«Ici un des cochons d’Inde applaudit, et fut immédiatement réprimé par un des huissiers. (Comme ce mot est assez difficile, je vais vous expliquer comment cela se fit. Ils avaient un grand sac de toile qui se fermait à l’aide de deux ficelles attachées à l’ouverture ; dans ce sac ils firent glisser le cochon d’Inde la tête la première, puis ils s’assirent dessus.)" Je suis contente d’avoir vu cela," pensa Alice. " J’ai souvent lu dans les journaux, à la fin des procès : " Il se fit quelques tentatives d’applaudissements qui furent bientôt réprimées par les huissiers " et je n’avais jamais compris jusqu’à présent ce que cela voulait dire."»
f Cet extrait montre bien les jeux de mots omniprésents : «''Bon! Dit le Griffon d'une voix grave. Eh bien, les chaussures de la mer on les fait avec du blanc de merlan qui, tu ne l'ignores pas, est un poisson blanc!'' (jeux de mot original : ''Boots and shoes under the sea, said the Gryphon, are done with whiting.'') ''Et qui est-ce qui les fabrique? Demanda Alice d'un ton plein de curiosité.'' '' L'aiguille de mer et le requin-marteau, bien entendu, répondit le Griffon(...)''» ( jeux de mot original : ''And what are they made of? Alice asked...'' ''Soles and eels, of course, the Gryphon replied...'').
g Voici une petite liste de ce que Alice au pays des merveilles a influencé :
Musique : Jefferson Airplane (White Rabbit), The Stranglers (The Mad Hatter), Gwen Stefani (What you waiting for?) etc.
Albums : Blink-182 (Cheshire Cat), Indochine (Alice et June), Marylin Manson (Eat Me, Drink Me), Korn (See you on the Other Side) etc.
Films : Richard Kelly (Donnie Darko), Andy et Larry Wachowski (The Matrix), Guillermo Del Toro (El Laberinto del Fauno) etc.
Mangas et bande dessinée : Yuu Watase (Alice 19th), Jun Mochizuki (Pandora Hearts) CLAMP (Miyuki-chan in Wonderland) etc.
Séries : J.J. Abrams, Jeffrey Lieber et Damon Lindelof (Lost), Kaori Yuki (Angel Sanctuary), Gene Roddenberry (Star Trek) etc.
Philosophie et littérature: Philip José Farmer (Le Fleuve de l'éternité), François Morvan (Le monde comme si), Patrick Sénécal (Aliss) etc.

Sources bibliographiques :

Carrol, Lewis, Alice au pays des merveilles, Paris, Gallimard Jeunesse, 1998 (Folio,437).
S.N., «Les Aventures d'Alice au pays des merveilles», sur http://fr.wikipedia.org/, màj. : 18/05/2010, consult. : 15/05/2010.
S.N., «Alice's Adventures in Wonderland», sur http://en.wikipedia.org/, màj. : 23/05/2010, consult. : 15/05/2010.
S.N., «Lewis Carroll», sur http://fr.wikipedia.org/, màj. : 23/05/2010, consult. : 15/05/2010.
S.N., «Lewis Carroll», sur http://en.wikipedia.org/, màj. : 23/05/2010, consult. : 15/05/2010.
Mabille, Pierre, «Sur Lewis Carroll et Alice», sur http://www.larevuedesressources.org/,
màj : 30/07/2007, consult. : 15/05/2010.
Pieri, Caecilia, «Lewis Carroll Alice », sur http://www..pemf.fr/, màj. : s.d., consul